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Quel est le salaire moyen en Tunisie ?

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Auteur

L'équipe Deel

Publié

22 janvier, 2025

Dernière mise à jour

23 janvier, 2025

Sommaire

Salaire moyen en Tunisie : état des lieux

Salaires moyens en Tunisie : secteurs d’activité à la loupe

Salaire et coût de la vie en Tunisie

Facteurs qui influent sur le salaire moyen en Tunisie

Salaire moyen tunisien et français

Coût salarial pour les entreprises en Tunisie

Deel simplifie vos démarches pour optimiser vos contrats en Tunisie et partout dans le monde

Le salaire moyen en Tunisie raconte une histoire, celle de la vie quotidienne, des aspirations et parfois des inégalités d’un pays en pleine évolution. Que vous soyez un ou un jeune diplômé(e) à la recherche de votre premier emploi, un cadre expérimenté explorant de nouvelles opportunités, ou une entreprise cherchant à attirer les meilleurs talents, comprendre le salaire mensuel moyen en Tunisie permet d’effectuer une recherche de façon optimale.

Avec une moyenne autour de 924 dinars tunisiens (selon les dernières données), soit 280 euros, ce montant peut sembler modeste pour un salaire mensuel. Le salaire annuel moyen se situe quant à lui à 11 100 dinars tunisiens, soit 3 350 euros annuels. Mais ne vous y trompez pas : derrière ce chiffre se cachent des réalités multiples. Des disparités régionales entre Tunis et Sousse, des écarts importants selon les secteurs, et un rapport au coût de la vie qui défie parfois les statistiques. Ajoutez à cela les enjeux d’inflation, de pouvoir d’achat, et d’attractivité pour les talents, et vous obtenez un tableau complexe.

Dans cet article, Deel plonge dans les chiffres et les tendances pour mieux comprendre le paysage salarial tunisien. Et pour ceux qui souhaitent simplifier la gestion de leurs ressources humaines ou optimiser leurs opportunités professionnelles, des solutions comme Deel peuvent faire toute la différence.

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Salaire moyen en Tunisie : état des lieux

Définition et chiffres clés

Le salaire moyen en Tunisie est souvent évoqué comme un indicateur de référence pour évaluer le niveau de vie et les inégalités économiques. Selon les dernières statistiques, il s’établit autour de 924 dinars, soit environ 280 euros. Un chiffre qui peut sembler modeste, comparé à des pays comme la France, l’Espagne ou la Suisse. Par ailleurs, selon l’Institut National de la Statistique tunisien, le revenu national brut était de 145 956 dinars (TND) en Tunisie en 2023. Le montant médian masque de grandes disparités entre les secteurs, les niveaux de qualification, et les régions.

Importance des disparités régionales

En Tunisie, le lieu où vous travaillez peut influencer votre salaire autant, sinon plus, que votre métier. Prenons l’exemple de Tunis, la capitale. Avec sa concentration d’entreprises, d’institutions gouvernementales et de multinationales, les salaires y sont généralement 20 % plus élevés que dans des villes comme Sousse ou Gafsa.

Cependant, cette différence ne signifie pas forcément un meilleur pouvoir d’achat. À Tunis, le coût de la vie est également plus élevé : les loyers en centre-ville, les transports et même certains biens de consommation pèsent lourd sur les revenus des ménages. À l’inverse, des villes comme Sousse, bien que proposant des salaires plus bas, offrent un coût de la vie relativement abordable, permettant parfois de mieux équilibrer son budget.

Ces disparités régionales ne concernent pas uniquement le coût de la vie : elles traduisent aussi l’accès inégal aux opportunités économiques, notamment dans les régions de l’intérieur du pays, où les industries et les emplois qualifiés restent rares.

Salaires moyens en Tunisie : secteurs d’activité à la loupe

Tous les secteurs ne se valent pas en matière de salaires. Parmi les plus rémunérateurs, on retrouve les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la finance, deux domaines en pleine expansion. Dans ces secteurs, un employé peut espérer un salaire moyen de 1 500 à 2 600 dinars, selon son niveau d’expérience, soit de 450 à 780 euros par mois.

Pourquoi ces secteurs se démarquent-ils ? Tout simplement parce qu’ils répondent à une demande croissante de compétences spécialisées, dans un environnement de travail de plus en plus digitalisé. Les entreprises locales comme internationales cherchent à attirer des profils hautement qualifiés, ce qui tire les salaires vers le haut.

À l’autre extrémité du spectre, des secteurs comme l’éducation ou l’agriculture restent parmi les moins rémunérateurs. Avec un salaire moyen autour de 792 dinars (soit 236 euros), les enseignants et les agriculteurs subissent de plein fouet les limites budgétaires de leurs secteurs respectifs. Ces métiers essentiels pour le développement de la société et le secteur public sont pourtant souvent sous-évalués, tant sur le plan financier que social.

Salaire et coût de la vie en Tunisie

Salaire minimum en Tunisie

Le salaire minimum garanti (SMIG) en Tunisie, salaire que touche une grande partie des travailleurs, augmentera de manière progressive au cours des prochaines années. Il est actuellement fixé à environ 493 dinars (ou TND, Tunisian Dinars) en 2025. Pour un régime de 40 heures par semaine, le SMIG passe à 415 dinars en 2025, soit 125 euros. Ces montants n’incluent pas les primes et indemnités complémentaires, comme l’indemnité provisoire de 30 dinars.

Le SMIG tunisien a été revalorisé ces dernières années, mais ces augmentations, bien qu’encourageantes, demeurent modestes face à la hausse du coût de la vie, notamment dans les grandes villes. Elles représentent néanmoins un effort pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, en particulier dans les secteurs où les salaires restent proches du minimum légal. Les entreprises devront ajuster leurs politiques salariales en conséquence pour rester conformes et compétitives sur le marché.

Pouvoir d’achat en Tunisie

Avec un salaire moyen d’environ 924 dinars par mois, soit environ 280 euros, beaucoup de Tunisiens jonglent entre dépenses essentielles et contraintes budgétaires. À première vue, ce revenu mensuel pourrait sembler suffisant dans un pays où certains produits et services restent nettement moins chers qu’en Europe. Pourtant, la réalité est plus nuancée.

Pour une famille vivant en milieu urbain, les dépenses fixes telles que le logement, l’alimentation, le transport, et l’éducation (notamment dans une école primaire privée) peuvent rapidement grignoter ce budget. À Tunis, par exemple, le loyer d’un petit appartement dans un quartier modeste peut atteindre 400 à 600 dinars par mois, absorbant ainsi une grande partie du revenu. Certaines municipalités comme Carthage, où se trouve la résidence officielle du président de la République, voient les loyers grimper en flèche.

Les coûts alimentaires, bien qu’abordables sur certains produits de base comme le pain ou les légumes, augmentent sensiblement dès qu’il s’agit de produits importés ou transformés. Résultat : le salaire moyen ne suffit pas toujours à couvrir les besoins essentiels, surtout pour les familles nombreuses ou les ménages monoparentaux. Cette pression financière pousse une partie de la population à chercher des revenus complémentaires ou à réduire leurs dépenses, souvent au détriment de leur qualité de vie.

Effets de l’inflation sur les prix en Tunisie

L’inflation en Tunisie, fluctuant autour de 6 à 7 % par an, pèse lourd sur le pouvoir d’achat. Si les salaires augmentent de temps en temps, ces hausses ne compensent généralement pas la montée en flèche des prix.

Prenons quelques exemples concrets :

  • Le pain, aliment de base, a vu son prix augmenter de près de 20 % ces dernières années.
  • Les abonnements de transport public, bien que subventionnés, coûtent désormais jusqu’à 80 dinars par mois (24 euros) pour certains trajets longue distance.
  • Les biens de consommation courante, tels que les produits d’hygiène ou les équipements électroniques, subissent aussi une hausse continue des prix.

Cette spirale inflationniste entraîne une érosion progressive des revenus réels, obligeant les ménages à repenser leurs priorités financières. Même les classes moyennes, autrefois relativement à l’abri, ressentent désormais cette pression, notamment dans les grandes villes.

Comparaison du coût de la vie entre Tunis et Hammamet

Tunis, la capitale économique et politique, est naturellement plus coûteuse que d’autres régions, notamment Djerba, île connue pour son cadre de vie agréable et son activité touristique.

  • Logement : à Tunis, le loyer d’un appartement de 85 m² dans un quartier résidentiel peut atteindre 1200 dinars (360 euros), contre 700 à 900 dinars (200 à 270 euros) pour un logement similaire à Hammamet.
  • Alimentation : les prix des produits frais (légumes, fruits, poissons) sont généralement plus bas à Hammamet, où les marchés locaux offrent une alternative économique. À Tunis, les supermarchés et les produits importés font rapidement grimper la facture.
  • Transport : les coûts de transport à Tunis, incluant essence et abonnements, sont plus élevés en raison des distances et des embouteillages fréquents. À Hammamet, les trajets sont plus courts et souvent moins coûteux.

En revanche, Hammamet présente des inconvénients : un accès limité aux emplois qualifiés et des opportunités professionnelles souvent restreintes aux secteurs du tourisme et de l’artisanat. Pour un cadre ou un professionnel en quête de perspectives de carrière, Tunis reste une option incontournable, malgré son coût de la vie plus élevé.

Facteurs qui influent sur le salaire moyen en Tunisie

Écarts de rémunération entre jeunes diplômés et cadres expérimentés en Tunisie

En Tunisie, l’expérience professionnelle joue un rôle déterminant dans la rémunération. Pour les jeunes diplômés, les premières années sur le marché du travail se traduisent souvent par des salaires modestes, généralement inférieurs à la moyenne nationale. En moyenne, un jeune professionnel débutant peut espérer un salaire mensuel de 600 à 800 dinars (180 à 270 euros), selon son secteur et son niveau d’étude.

À l’opposé, les cadres expérimentés ayant accumulé plusieurs années de pratique peuvent prétendre à des salaires nettement plus élevés, souvent supérieurs à 1 500 dinars, et parfois bien davantage dans des secteurs porteurs comme les TIC ou la finance. Cet écart reflète non seulement la valorisation des compétences acquises avec le temps, mais aussi l’influence du réseau professionnel et de la réputation bâtie au fil des ans.

Ce fossé est particulièrement marqué dans certains secteurs où l’expérience est cruciale, comme l’ingénierie, la gestion de projet ou encore la médecine. Cependant, pour les jeunes diplômés, cela met en évidence l’importance de se former continuellement et de multiplier les expériences pour faire progresser rapidement leur rémunération.

Salaires pour les 40-50 ans

En analysant la courbe salariale en Tunisie, on observe que les salaires atteignent généralement leur sommet entre 40 et 50 ans. Cette tranche d’âge correspond souvent à un moment clé de la carrière où les compétences sont parfaitement rodées, l’expertise reconnue et les responsabilités accrues.

Un cadre ayant passé 15 à 20 ans dans son domaine bénéficie non seulement d’une rémunération supérieure, mais aussi d’avantages comme des primes, des allocations ou des responsabilités stratégiques. Par exemple, un cadre dans le secteur bancaire ou des télécommunications à Tunis peut percevoir jusqu’à 3000 dinars mensuels (900 euros).

Cependant, passé ce pic, certains professionnels constatent une stagnation, voire une baisse de leur rémunération, notamment si leurs compétences ne sont pas actualisées ou si leur secteur fait l’objet de mutations importantes. Cela met en lumière l’importance de rester à jour dans ses compétences, même pour les profils expérimentés.

Impact des qualifications sur le salaire en Tunisie

En Tunisie, comme ailleurs, l’éducation est un véritable tremplin pour accéder à des salaires plus attractifs. Les données montrent que les travailleurs disposant d’un diplôme supérieur gagnent en moyenne 30 à 50 % de plus que ceux ayant un niveau d’éducation plus modeste.

Dans des secteurs comme les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication ou la santé), les qualifications jouent un rôle déterminant :

  • Un ingénieur fraîchement diplômé peut débuter à 1200 dinars (360 euros), contre 600 dinars (180 euros) pour un technicien.
  • Un médecin généraliste perçoit environ 2 500 dinars (750 euros), tandis qu’un spécialiste peut atteindre les 7 000 dinars mensuels (2 100 euros).

Ces écarts soulignent l’importance de choisir des filières adaptées aux besoins du marché. Les formations dans des domaines en pleine croissance, comme la cybersécurité ou la data science, garantissent souvent des opportunités de carrière plus rémunératrices.
Enfin, l’éducation continue s’avère tout aussi essentielle. Dans un monde professionnel en perpétuelle évolution, suivre des formations ou obtenir des certifications peut non seulement maintenir votre employabilité, mais aussi doper votre salaire.

Salaire moyen tunisien et français

Le contraste entre les salaires moyens en Tunisie et en France est frappant. En Tunisie, le salaire moyen avoisine 924 dinars, soit environ 300 euros, tandis qu’en France, selon les données de l’INSEE, il s’élève à 2 238 euros nets par mois. Cet écart, bien que significatif en termes absolus, mérite d’être contextualisé en fonction des coûts de la vie respectifs dans ces deux pays.

Pour un salarié tunisien, ce chiffre peut sembler modeste lorsqu’on le compare aux normes françaises. Cependant, il est important de noter que certains produits et services essentiels, tels que l’alimentation ou les transports, sont nettement moins chers en Tunisie, ce qui tempère en partie cet écart.

Coût salarial pour les entreprises en Tunisie

Pour les entreprises, la Tunisie offre un avantage concurrentiel indéniable grâce à ses coûts salariaux relativement faibles comparés à ceux de nombreux autres pays. Avec un salaire moyen d’environ 924 dinars (300 euros), les entreprises peuvent réduire significativement leurs dépenses liées à la masse salariale, tout en accédant à une main-d’œuvre qualifiée, notamment dans des secteurs clés comme les technologies de l’information, les services client, ou encore l’ingénierie.

Cette économie sur les coûts salariaux permet aux entreprises d’allouer davantage de ressources à d’autres postes stratégiques : développement technologique, marketing, ou expansion à l’international. Par exemple, un ingénieur ou un développeur informatique recruté en Tunisie peut être rémunéré à un tiers du coût d’un poste équivalent en Europe, sans compromis sur les compétences ou la qualité du travail.

De plus, le dynamisme des jeunes talents tunisiens, souvent multilingues et formés dans des universités de qualité, renforce l’attractivité du pays. En combinant coûts compétitifs et compétences locales, les entreprises bénéficient d’un levier économique puissant pour accroître leur rentabilité et optimiser leur recrutement à l’international.

Cependant, afin de maximiser ces avantages, il est essentiel de s’appuyer sur des outils performants comme Deel pour gérer les contrats de travail et assurer la conformité légale dans ce marché spécifique. Cela garantit une gestion RH efficace et fluide, tout en respectant les réglementations locales.

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