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5 min
Requalification d’un CDD en CDI : le guide complet
Légal et conformité

Auteur
L'équipe Deel
Publié
18 septembre, 2024
Dernière mise à jour
20 janvier, 2025

Sommaire
Contrat à durée déterminée versus contrat à durée indéterminée
Les conditions essentielles pour la requalification d’un CDD en CDI
Quelles sont les démarches à suivre pour demander la requalification ?
Les conséquences juridiques de la requalification d’un CDD en CDI
Les droits et devoirs des salariés et des employeurs après la requalification
Besoin de gérer la requalification d’un CDD en CDI ? Utilisez Deel.
Points clés à retenir
- La requalification d’un CDD en CDI repose sur la continuité de l’emploi et l’absence de rupture entre les deux contrats. Les salariés ainsi requalifiés bénéficient d’une sécurité d’emploi accrue et ils peuvent prétendre à des indemnités de licenciement.
- Pour les employeurs, il est crucial de comprendre les critères de requalification afin d’éviter des sanctions légales et financières, comme le paiement rétroactif des salaires et l’obligation de se conformer aux lois sur le travail.
- Une gestion proactive et une bonne compréhension des obligations contractuelles permettent de minimiser les risques liés à la requalification.
La requalification d’un contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) est un enjeu pour de nombreux employeurs et salariés. Bien que cette démarche semble complexe, il est essentiel de comprendre les conditions qui la rendent possible et les implications légales qui en découlent.
Dans cet article, nous vous proposons un guide complet pour franchir toutes les étapes d’une requalification contractuelle — dans le sens CDD vers CDI. Nous aborderons les critères permettant de déterminer si un CDD peut être requalifié en CDI, les droits et obligations des parties concernées, ainsi que les conséquences d’une telle requalification.
Que vous soyez un employeur cherchant à sécuriser vos relations de travail ou un salarié désireux de faire valoir vos droits, ce guide vous fournira toutes les informations dont vous avez besoin pour mieux appréhender ce sujet.
Contrat à durée déterminée versus contrat à durée indéterminée
Comprendre les distinctions entre un contrat à durée déterminée (CDD) et un contrat à durée indéterminée (CDI) est essentiel pour naviguer efficacement dans le monde du travail. Alors que le CDD répond à des besoins temporaires, le CDI offre une stabilité continue. Deel fait le point sur ces deux types de contrats de travail.
Définition du CDD
Le contrat à durée déterminée (CDD) est un type de contrat de travail qui lie un employeur à un salarié pour une période spécifique, déterminée dès la signature du contrat. Ce type de contrat est notamment utilisé lorsque l’employeur fait face à un besoin temporaire de main-d’œuvre, par exemple, lors d’un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ou pour remplacer un salarié absent.
Selon le Code du travail, un CDD doit comporter des mentions obligatoires, telles que la date de début et de fin, ainsi que le motif justifiant le recours à un contrat à durée déterminée. La durée maximale d’un CDD est généralement fixée à 18 mois. Des exceptions existent cependant, surtout pour des emplois saisonniers ou des contrats d’apprentissage, ce qui offre une certaine flexibilité aux employeurs tout en restant conforme au droit du travail.
Définition du CDI
Le contrat à durée indéterminée (CDI), en revanche, est considéré comme la forme classique de relation de travail en France. Contrairement au CDD, le CDI n’a pas de terme fixé. Cela signifie qu’il s’inscrit dans une relation de travail continue entre l’employeur et le salarié jusqu’à ce que l’un des deux décide de mettre fin au contrat.
La rupture d’un CDI peut se faire par démission, licenciement ou rupture conventionnelle. Cette stabilité offerte par le CDI est souvent recherchée par les salariés. En effet, la stabilité offerte par le CDI assure une sécurité de l’emploi et des avantages sociaux qui peuvent s’additionner au fil du temps.
Principales différences entre CDD et CDI
Les différences entre CDD et CDI ne se limitent pas seulement à la durée. Les CDD sont généralement soumis à des règles plus strictes, notamment en matière de renouvellement et de requalification.
Par exemple, si un employeur renouvelle un CDD sans justifier d’un nouveau motif, cela peut entraîner la requalification du contrat en CDI. Ce dernier point est crucial, car il montre l’importance de respecter la législation pour éviter des litiges éventuels devant le conseil de prud’hommes.
De plus, les droits liés aux CDD, comme l’indemnité de requalification ou le rappel de salaires en cas de non-respect des conditions, diffèrent de ceux liés aux CDI. Cela renforce la nécessité pour les employeurs de bien comprendre ces distinctions avant de conclure un contrat de travail.
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Les conditions essentielles pour la requalification d’un CDD en CDI
Comprendre les conditions légales à réunir pour requalifier un contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) est crucial. Cette connaissance permet d’éviter des pièges juridiques et de garantir le respect des obligations contractuelles.
Les motifs de recours à un CDD
Pour qu’un CDD soit considéré comme valable, il doit être motivé par des motifs précis, tels que le remplacement d’un salarié absent ou l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise. Le Code du travail précise que la durée minimale d’un CDD ne doit pas excéder la période nécessaire à la réalisation de la mission pour laquelle il a été conclu.
Cependant, si un employeur a tendance à user excessivement du renouvellement du CDD de son salarié, cela peut mener à une requalification en CDI. Par exemple, si un employeur utilise des CDD pour des postes saisonniers sans respecter un délai de carence entre les contrats, cela peut être interprété comme une volonté de contourner la législation sur le contrat de travail. Avec pour conséquence, une requalification automatique en CDI.
Le non-respect des mentions obligatoires
Chaque contrat de travail, y compris les CDD, doit contenir des mentions obligatoires, comme la date d’embauche, le terme du contrat et le motif de recours. L’absence d’écrit ou le non-respect de ces mentions peut déboucher sur une requalification. Par exemple, si un salarié découvre que son CDD ne comporte pas de mention claire sur la durée déterminée ou le motif, il peut saisir le conseil de prud’hommes.
La Cour de cassation a indiqué à plusieurs reprises que l’absence de ces mentions essentielles pouvait déstabiliser la relation de travail et justifier une requalification en contrat à durée indéterminée. Cela ouvre la porte à des droits supplémentaires pour le salarié, comme une indemnité de licenciement en cas de rupture abusive du contrat de travail.
Les règles spécifiques aux CDD successifs
Les CDD successifs sont encadrés par des règles strictes pour éviter un abus de la part des employeurs. Le Code du travail prévoit qu’après deux CDD successifs, un CDI doit être proposé au salarié, sauf si un motif spécifique justifie la continuité de l’emploi sous forme de CDD. Un employeur qui enchaîne des CDD sans respecter cet encadrement peut faire face à une demande de requalification.
Supposons qu’un salarié ait travaillé sous plusieurs CDD pour un même poste sans interruption significative. Dans ce cas, il peut réclamer la requalification de son contrat auprès du conseil de prud’hommes. La jurisprudence rappelle que le but de cette réglementation est de protéger le salarié contre des abus et d’assurer une plus grande stabilité dans la relation de travail.
Quelles sont les démarches à suivre pour demander la requalification ?
Pour ne pas se perdre dans le processus de requalification d’un contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI), mieux vaut suivre les démarches appropriées. Au lieu de vous laisser naviguer à vue, nous vous présentons les 3 étapes clés pour réussir la requalification d’un CDD en CDI.
1. Identification des motifs de requalification
Avant de se lancer dans une procédure de requalification d’un CDD en CDI, il est essentiel pour le salarié de bien identifier les motifs justifiant cette demande. Selon le code du travail, plusieurs raisons peuvent mener à une telle requalification, notamment le non-respect des mentions obligatoires dans le contrat de travail ou la présence de CDD successifs sans respect des délais de carence. Si un salarié a enchaîné plusieurs contrats à durée déterminée sans interruption, il peut faire valoir que sa relation de travail se rapproche d’un contrat à durée indéterminée.
Par exemple, un employé ayant été engagé sous CDD pour remplacer un salarié absent pendant des périodes consécutives pourrait voir son contrat requalifié en CDI, car cela traduit une nécessité de main-d’œuvre permanente. Cette analyse préliminaire est cruciale puisqu’elle orientera les démarches suivantes.
2. Préparation de la demande de requalification
Une fois les motifs identifiés, le salarié doit préparer sa demande de requalification. Cette étape consiste à rassembler tous les documents nécessaires à la demande, tels que les contrats de travail, les bulletins de salaire et toute correspondance avec l’employeur.
Il est recommandé de rédiger une lettre formelle expliquant les raisons de la requalification et d’y joindre des preuves concrètes. Par exemple, si le CDD ne prévoit pas explicitement le terme du contrat ou si les conditions de travail ne respectent pas les normes définies dans la convention collective applicable, cela doit être mis en avant.
De plus, le point de départ de la demande doit respecter un délai d’un mois à compter de la fin du CDD pour éviter toute prescription. Ce document devra être envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception pour garantir une preuve de la démarche.
3. Saisir le conseil de prud’hommes
Si l’employeur refuse la demande de requalification ou ne répond pas dans le délai imparti, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes. Il s’agit d’une juridiction spécialisée dans le droit du travail, qui va examiner la demande de requalification du CDD. Cette saisine doit également être réalisée dans un délai de prescription, qui est généralement de deux ans à partir de la rupture du contrat de travail.
Lors de l’audience, le salarié devra présenter ses arguments et ses preuves de façon claire et structurée. Il est souvent conseillé de se faire accompagner par un avocat ou un syndicat pour maximiser ses chances de succès.
En cas de décision favorable, le salarié pourra alors bénéficier d’un contrat à durée indéterminée, ainsi que d’une indemnité de requalification correspondant aux salaires dûs durant la période litigieuse, renforçant ainsi sa position dans le monde du travail.
Les conséquences juridiques de la requalification d’un CDD en CDI
La requalification d’un contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) comporte des implications juridiques majeures pour les employeurs et les employés. Elle impose aux employeurs le respect accru des obligations légales liées aux CDI et peut entraîner des coûts supplémentaires. Pour les employés, cette requalification signifie une sécurité d’emploi renforcée et des droits étendus. Comprendre ces incidences est essentiel pour les acteurs du monde du travail.
La reconnaissance de la relation de travail
Lorsque la requalification d’un contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) est prononcée, cela a pour effet immédiat de reconnaître la continuité de la relation de travail. En effet, cette requalification implique que le salarié, de fait, n’a jamais cessé d’être employé par l’entreprise. Ainsi, ce dernier bénéficie des droits associés aux contrats indéterminés, tels que la protection contre le licenciement abusif.
L’article L1221-1 du code du travail dispose que toute rupture d’un CDI doit se faire dans le cadre défini, ce qui n’est pas le cas pour un CDD qui a été illégalement reconduit. Ce passage d’un CDD à un CDI peut également affecter la durée de la relation de travail, car la date d’embauche est fixée au début du premier CDD.
Les obligations de l’employeur
La requalification d’un CDD en CDI entraîne par ailleurs des obligations spécifiques pour l’employeur. Celui-ci doit respecter de nombreuses règles, notamment en matière de mentions obligatoires dans le contrat de travail. Les conseils de prud’hommes, devant lesquels les salariés peuvent porter leurs litiges, jouent un rôle essentiel dans le respect de ces obligations. En cas de non-conformité, l’employeur pourrait faire face à des sanctions financières, voire pénales, renforçant ainsi la nécessité pour lui de respecter les dispositions du code du travail.
Implications financières de la requalification
Sur le plan financier, la requalification d’un CDD en CDI peut avoir des conséquences significatives tant pour le salarié que pour l’employeur.
- Pour le salarié, cela signifie la possibilité de bénéficier d’une indemnité de licenciement et d’autres avantages liés au CDI.
- De son côté, l’employeur doit faire face à des coûts supplémentaires. Par exemple, les cotisations sociales, souvent moins élevées dans le cadre d’un CDD, augmentent considérablement avec la requalification en CDI. De plus, le risque de rupture abusive du contrat de travail peut conduire à des litiges supplémentaires, nécessitant la présence devant les conseils de prud’hommes.
Ces différents enjeux financiers doivent être évalués avant de prendre la décision de requalifier un CDD, car ils peuvent affecter la santé financière de l’entreprise.
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Les droits et devoirs des salariés et des employeurs après la requalification
Après la requalification d’un CDD en CDI, les droits et les obligations des salariés et des employeurs évoluent significativement. Faisons le point.
Droits des salariés après une requalification
Lorsqu’un contrat à durée déterminée (CDD) est requalifié en contrat à durée indéterminée (CDI), les droits des salariés sont considérablement renforcés. Le salarié bénéficie désormais de la protection prévue par le code du travail, notamment en cas de rupture du contrat de travail. Cela signifie que l’employeur ne peut pas mettre fin à la relation de travail sans motifs justifiés, sous peine d’encourir des sanctions pour licenciement abusif.
De plus, le salarié a droit à une indemnité de licenciement en cas de rupture de son CDI, ce qui n’était pas le cas lors de son CDD. Par ailleurs, avec un CDI, le salarié peut également prétendre à des congés payés, des primes et d’autres avantages liés à la convention collective applicable, qui peuvent lui échapper dans le cadre d’un CDD. Cette évolution vers un CDI est donc synonyme de sécurité pour le salarié.
Obligations des employeurs après une requalification
Une fois le CDD requalifié en CDI, les employeurs doivent s’engager à respecter plusieurs obligations imposées par le code du travail. L’une des obligations est de maintenir les mentions obligatoires dans le contrat de travail, qui doivent clairement définir les tâches du salarié, le salaire, ainsi que les conditions de travail. En cas de non-respect de ces mentions, l’employeur pourrait faire face à des réclamations devant le conseil de prud’hommes.
De plus, l’employeur doit veiller à la conformité de son contrat avec les règles relatives à la durée maximale de travail, incluant le respect des délais de carence entre deux CDD successifs pour éviter des abus. En somme, la requalification d’un CDD en CDI impose une charge administrative plus forte à l’employeur, charge le contraignant à soigner sa relation de travail avec le salarié.
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FAQs
Quelles sont les conditions pour qu’un CDD soit requalifié en CDI ?
Pour qu’un CDD soit requalifié en CDI, il doit être établi que le contrat ne respecte pas les conditions légales de son utilisation. Cela inclut des motifs de recours non valables, le non-respect des délais de rupture ou la succession de CDD sans interruption significative. Les salariés peuvent saisir le tribunal pour demander cette requalification si les conditions d’un CDI sont remplies, leur ouvrant des droits supplémentaires.
Quels sont les avantages d’une requalification en CDI ?
La requalification d’un CDD en CDI offre plusieurs avantages au salarié, notamment la stabilité de l’emploi et l’accès à des droits tels que l’indemnité de licenciement, le délai de préavis et les congés payés. De plus, le CDI permet une meilleure protection sociale, un accès à des formations, à des financements bancaires, ainsi que la possibilité d’une évolution de carrière au sein de l’entreprise.
Comment se déroule la procédure de requalification d’un CDD en CDI ?
La procédure de requalification commence généralement par une demande formelle du salarié adressée au tribunal compétent, demande qui doit prouver que les conditions d’un CDI sont remplies. Le tribunal examine alors les éléments du dossier et peut entendre les deux parties — employeur et salarié. Si la requalification est accordée, le salarié obtient un CDI rétroactivement, ce qui peut entraîner des conséquences financières pour l’employeur, notamment le paiement de salaires dûs.
Quels sont les recours possibles pour un salarié en cas de refus de requalification ?
En cas de refus de requalification, le salarié peut faire appel de la décision auprès d’une juridiction supérieure. Il peut également saisir le conseil de prud’hommes pour faire valoir ses droits et contester le refus. Parallèlement, il est conseillé de se rapprocher d’un syndicat ou d’un avocat spécialisé en droit du travail afin d’évaluer les options juridiques disponibles et de préparer un dossier solide pour la suite.
Quel est le rôle de l’employeur dans la requalification d’un CDD en CDI ?
L’employeur doit être conscient de ses obligations lors de la gestion et de la conclusion du CDD, car un manquement peut entraîner une requalification en CDI. Il doit respecter les motifs de recours légaux pour les CDD et veiller à ce que toutes les formalités soient respectées, notamment les délais de rupture. En cas de requalification, l’employeur devra également se conformer aux obligations liées au CDI, telles que les indemnités de licenciement.
Comment un CDD irrégulier peut-il influencer la relation contractuelle ?
Un CDD irrégulier, qui ne respecte pas les conditions légales d’emploi, peut altérer la relation contractuelle en forçant une requalification en CDI. Cela impose à l’employeur des obligations supplémentaires et peut avoir des répercussions sur la gestion du personnel.
Quel effet la requalification a-t-elle sur le terme du CDD ?
Lorsqu’un CDD est requalifié en CDI, le terme initial du CDD est supprimé, car le CDI n’a pas de date de fin prédéfinie. Cela affecte durablement la relation d’emploi, notamment en matière de stabilité et de droits sociaux pour le salarié.
Le contrat d’apprentissage peut-il être requalifié en CDI ?
En règle générale, un contrat d’apprentissage suit différentes règles que le CDD pour la requalification. Toutefois, si les conditions d’emploi se rapprochent de celles d’un CDI, notamment en l’absence d’enseignement, une requalification peut être envisagée. À vous de contacter le conseil des prud’hommes.
La requalification affecte-t-elle les contrats à temps partiel ?
Oui. Si un contrat à temps partiel sous forme de CDD ne respecte pas les conditions légales, il peut être requalifié en CDI. Cela entraîne une révision des clauses du contrat, y compris les horaires de travail et les droits associés.